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dimanche 6 décembre 2015

Le Jihad est Altruiste ! La logique de l'intolérance islamique

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La logique de l'intolérance islamique

par Raymond Ibrahim FrontPage Magazine 1 Décembre 2015, adapté par l'Observatoire du Moyen Orient le 6 Décembre 2015
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           Pour le Cheikh Muhammad Salih al-Munajjid, 
la tolérance signifie ne pas préférer le bien au mal.

Un sermon prononcé en arabie Saoudite par le populaire cheikh Muhammad Salih al-Munajjid démontre clairement pourquoi les relativistes et les multiculturalistes laïques occidentaux - qui dominent actuellement les médias, les universités, et la politique - sont incapables de comprendre, et encore moins de répondre à la logique de l'intolérance islamique.

Dans son sermon, al-Munajjid a dit que «certains [musulmans] hypocrites" se demandent pourquoi «nous [les musulmans] ne leur [les Occidentaux] permettons pas de construire des églises, alors qu'ils nous permettent de construire des mosquées chez eux."

Le cheikh saoudien a répondu en disant que tout musulman qui pense de cette façon est «ignorant» et qu'il :
ne fait pas de différence entre le bien et le mal, entre l'Islam et la mécréance [non-Islam], le monothéisme et le polythéisme ( la notion que Dieu a un fils, Jésus, rend les chrétiens polythéistes aux yeux des musulmans ), et ne fait pas de différence entre les religions. 
Il compare ceci avec cela, et il demande: "Pourquoi ne pas leur construire des églises comme ils nous construisent des mosquées? Ainsi, nous leur permettons ceci en échange de cela? "  
Voulez-vous qu'un autre en dehors d'Allah soit adoré?  
Ne faites vous pas de différence entre le bien et le mal?  
Les temples zoroastriens du feu, les synagogues des juifs, les églises chrétiennes, les monastères de moines, et les temples bouddhistes et hindous, sont ils égaux à vos yeux aux maisons d'Allah et aux mosquées? 
Donc vous comparez ceci avec cela? Et vous assimilez ceci avec cela?  
Oh! C'est Incroyable, car celui qui équivaut entre l'Islam et la mécréance [non-Islam], voici ce qu'Allah a dit de lui : «Et quiconque désire une religion autre que l'Islam, ne sera point agrée, et il sera, dans l'au-delà, parmi les perdants.» (Coran 3:85)Et le Prophète Muhamad en a dit: "Par Celui dont la main tient la vie de Muhamad (Par Allah), celui qui parmi les Juifs ou les Chrétiens entend parler de moi, mais qui ne confirme pas sa croyance que je suis l'Envoyé, et meurt dans son état (d'incrédulité), il ira en Enfer ".

Ce qui est intéressant à propos de cette diatribe zélée du cheikh est que, bien que, «intolérant» du point de vue occidental, elle est, en fait, assez logiquement cohérente et révèle le grand écart entre le rationalisme islamique et les illusions de lOccidentales ( en dépit de  l'apparent paradoxe des adjectifs ).

Si, comme le souligne Munajjid, un musulman croit vraiment que l'islam est la seule vraie religion, et que Muhammad est son prophète, pourquoi devrait-il permettre à ce qui est faux (et donc corrompu, cancéreux, trompeur, etc.) d'exister à côté de l'Islam ? Ces gestes de «tolérance» reviendraient en feraient un musulman qui "veut l'égalité entre le bien et le mal», comme le déplore correctement le cheikh.

En effet, non seulement l'islam, tout comme le christianisme traditionnel, affirment que toutes les autres religions sont fausses, mais en vertu de la loi islamique, les hindous et les bouddhistes sont tellement dans l'erreur qu'ils doivent être combattus soit  jusqu'à ce qu'ils acceptent la «vérité», qui est, la conversion à l'Islam, soit qu'ils soient tués ("Après que les mois sacrés expirent, tuez les associateurs où que vous les trouviez. Capturez-les, assiégez-les et guettez-les dans toute embuscade. Si ensuite ils se repentent, accomplissent la Salat et acquittent la Zakat, alors laissez-leur la voie libre, car Allah est Pardonneur et Miséricordieux".Coran 9: 5).

Quant aux soi-disant «gens du livre» - Juifs et chrétiens - ils peuvent pratiquer leur religion, mais seulement après avoir été soumis ( "Combattez ceux qui ne croient ni en Allah ni au Jour dernier, qui n'interdisent pas ce qu'Allah et Son messager ont interdit et qui ne professent pas la religion de la vérité, parmi ceux qui ont reçu le Livre, jusqu'à ce qu'ils versent la capitation par leurs propres mains, après s'être humiliés" .Coran 9:29). Il est en plus leur interdit de construire ou de rénover des églises et des synagogues et il existe une foule d'autres interdits qui soit suppriment, soit gardent leurs (fausses) pratiques et symboles (bibles, croix, etc.) hors de la vie publique
.
D'un paradigme islamique, l'intolérance des autres religions est logique et difficile à condamner.
D'un paradigme islamique - où Allah est le vrai Dieu et Mahomet son messager final - "l'intolérance" pour les autres religions est logique et difficile à condamner.
L'aspect «altruiste» islamique "d'intolérance" est particulièrement important. Si vous croyez vraiment qu'il n'y a qu'une seule religion qui mène au paradis et qui évite la damnation, est-ce pas altruiste de la partager avec l'humanité, plutôt que d'affirmer hypocritement que toutes les religions mènent à Dieu et à la vérité?

Après avoir réfuté catégoriquement la notion de dialogue inter-religieux au-delà du futile, puisque «ce qui est faux est faux - même si un milliard de personnes y consentent, et la vérité est la vérité - même si un seul qui s'y est soumis [musulman veut dire soumis] la présente", Oussama Ben Laden a écrit que «la bataille, l'animosité et la haine - du musulman envers l'infidèle - est le fondement de notre religion et nous considérons c'est une justice et une bonté envers eux." (Al Qaida Reader, pages. 42-43).

Notez la justification altruiste: C'est une «justice et une bonté" que de faire le djihad aux non-musulmans dans l'espoir qu'ils se convertissent à l'islam. Selon cette logique, les djihadistes ne seront toujours que les «bons» - ce qui signifie que le terrorisme, l'extorsion, le djihad-sexuel, etc., continueront d'être rationalisés non comme des moyens abjects mais nécessaires à des fins altruistes: l'éducation et l'éventuelle conversion mondiale  à l'Islam.

Tout de cette logique est étranger à l'épistémologie occidentale postmoderne, qui prend pour acquis que: a) il n'y a pas de «vérités» objectives et certainement pas dans le domaine de la théologie, et 
b) le but ultime de la religion est de rendre cette vie la plus paisible et agréable possible (d'où la raison pour laquelle "le dialogue inter-religieux" en Occident ne repose pas sur la détermination de la vérité - qui n'existe de toute façon pas- mais de trouver et de mettre en évidence les points communs, même superficiels, entre les différentes religions afin qu'ils puissent tous, coexister pacifiquement).

Le résultat net de tout ceci?

D'une part, les musulmans, qui croient en la vérité - qui est dans les enseignements de l'Islam - continueront d'attaquer le "faux",  "l'erreur" qui est pour eux, toutes les idées et tout le monde non islamique. Et peu importe à quel point  les djihadistes islamiques seront violents - les terroristes et les assassins - ils seront toujours considérés comme les "bons" et soutenus par des millions de musulmans qui croient eux aussi que l'Islam doit écraser tous les mensonges.

De l'autre part, les laïcs et les multiculturalistes occidentaux, qui ne croient en rien et qui jugent que toutes les cultures et les religions se valent, vont continuer à respecter l'islam et permettre aux musulmans de vivre en autarcie, convaincus que le terrorisme est une aberration anti-islamique qui n'a pas de soutien dans le monde musulman et qui est destinée à disparaître - ce qui signifie qu'ils continueront à ne pas croire leurs propres yeux.

 Telle est la progéniture de cette union contre nature entre la logique islamique et le sophisme occidental.
Raymond Ibrahim est membre de la fondation Judith Friedman Rosen au Middle East Forum et membre Shillman  au David Horowitz Freedom Center.
Rubriques connexes:   antichristianisme, l'antisémitisme, l'Islam  |  Raymond Ibrahim

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