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mardi 23 avril 2013

Quand il s'agit d'Israël, le journal Le Monde ment par omission, une fois de plus



Le Monde use et abuse des guillemets, mettant systématiquement en doute toute affirmation israélienne. Réduisant des accusation circonstanciées et précises à des vagues mots ironiques. 
Le journal Le Monde est ... "objectif", "impartial" et se " tient aux faits ", il "n'est pas le moins du monde" anti-israélien :
Aux termes de cet accord, qui doit être officiellement scellé mardi 23 avril, M. Issaoui, accusé d'activités "terroristes" par Israël, sera libéré au bout de huit mois à compter de la fin de sa grève de la faim. Il sera autorisé à regagner son domicile familial à Issawiya, un quartier de Jérusalem-Est, le secteur à majorité palestinienne.  
Les autorités israéliennes avaient d'abord accepté de libérer "immédiatement" le détenu mais à condition qu'il s'exile dans la bande de Gaza, ce que Samer Issaoui avait refusé. Israël avait aussi proposé à l'Union européenne de l'expulser vers un de ses Etats membres, une initiative rejetée par le gréviste de la faim. 
Arrêté en 2002 et condamné à 26 ans de prison pour "activités militaires", Samer Issaoui avait été libéré en 2011 dans le cadre d'un échange de prisonniers palestiniens contre le soldat israélien Gilad Shalit. Mais il avait été de nouveau arrêté en juillet 2012, Israël l'accusant de s'être rendu de Jérusalem-Est en Cisjordanie occupée pour y établir des "cellules terroristes" et réclamant qu'il effectue le reste de sa peine initiale, alors que le Palestinien affirmait y être allé pour réparer sa voiture.
Voici pourquoi Issaoui a été condamné en 2002 à 26 ans de prison: appartenance à une organisation terroriste, fabrication d'engins explosifs qui ont servi lors d'attentats, tirs à l'arme automatique sur une voiture et sur un bus et  possession d'explosifs.

Il n'a pas respecté une des conditions de sa libération : ne pas retourner en Cisjordanie ce qui a motivé son arrestation et incarcération pour accomplir  la peine initiale. Ce n'est pas un bisounours. Des membres du DFLP (son organisation) ont, par exemple, commis le massacre de M'ALLOT en 1974, tuant à la grenade et à l'arme automatique 22 enfants pris en otage.

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