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vendredi 15 mars 2013

Arabie Saoudite: execution de sept adolescents au moment des faits

Notez bien l'âge des condamnés à mort , la date de l'arrestation et du procés . En 2006, année du vol et de leur arrestation , ils n'avaient au plus que 16 à 20 ans ! Selon une autre source , citée par Libération, ils étaient encore plus jeunes : de 13 à 17 ans.


Amnesty Internaional et UN Watch 
Sept Saoudiens, ayant tous la vingtaine, doivent être exécutés le 5 mars 2013. Le roi a ratifié leur condamnation à mort en février dernier.
En août 2009, le tribunal général d’Abha, dans le sud-ouest du pays, les a tous déclarés coupables d’un vol à main armée commis en janvier 2006. L’un d’eux, Sarhan bin Ahmed bin Abdullah Al Mashayekh, a été condamné à la crucifixion, tandis que les six autres - Said bin Hassan bin Ahmed al Amri, Ali bin Muhammad bin Hazam al Shihri, Nasser bin Said bin Saad al Qahtani, Said bin Nasser bin Muhammad al Shahrani, Abdul Aziz bin Saleh bin Muhammad al Amri et Ali bin Hadi bin Said al Qahtani - seront fusillés.

Ces sept hommes ont été arrêtés début 2006. Ils ont expliqué que lors de leur détention pour interrogatoire à la Direction des enquêtes criminelles à Abha , ils ont été gravement battus, privés de nourriture, d’eau et de sommeil, et forcés à rester debout pendant 24 heures d’affilée, avant d’être contraints à signer des « aveux ». Ils sont restés à la prison générale d’Abha pendant trois ans et demi avant de comparaître en justice.

Le tribunal général d’Abha les a tous déclarés coupables de vol à main armée en août 2009 et les a condamnés à mort. Le procès n’a duré que quelques heures et les prévenus n’ont pas eu le droit d’être représentés par un avocat ou de faire appel. Des agents de sécurité présents lors de l’audience les ont avertis que s’ils revenaient sur leurs « aveux », ils seraient à nouveau torturés, et les membres de leurs familles, y compris leurs mères, seraient amenés en prison et torturés devant eux.
Libération
Par manque de bourreaux ils n'ont pas été décapités mais executés par balles, le 8 mars, avec Sarhan Al Mashayek . Les autorités ont statué que ce mode d'execution "n'est pas contraire à la Sharia".

La France a condamné ces exécutions, le porte-parole adjoint du Quai d’Orsay Vincent Floréani déclarant que «l’exécution de mineurs au moment des faits est contraire à la Convention internationale relative aux droits de l’enfant, que l’Arabie saoudite a ratifiée».
La Sharia est incompatible avec la Convention Internationale relative aux droits de l'enfant...





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