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samedi 14 juillet 2012

Depuis une semaine, des obus syriens tuent des Libanais, l'ONU ne réagit pas.

Depuis une semaine, les obus syriens pleuvent sur les villages frontaliers du nord du Liban, sans aucune réaction du gouvernement libanais, ce qui est normal, étant donné qu'il est à la botte syrienne. La communauté internationale ne réagit pas non plus...


Exemples :
Radio Canada le 7/7/12 : "Le conflit syrien a débordé samedi sur le nord du Liban, où les forces gouvernementales du président Bachar Al-Assad ont bombardé plusieurs villages, faisant cinq morts. Selon des habitants, des rebelles syriens avaient franchi la frontière pour y trouver refuge.

Dans le village d'Al-Mahatta, une maison a été détruite, provoquant la mort d'une adolescente de 16 ans, ont confié des membres de sa famille. Une femme de 25 ans et trois hommes ont également trouvé la mort dans des villages voisins.

Des habitants de la région de Wadi Khaled rapportent que des obus de mortier ont commencé à s'abattre vers 2 h du matin sur des fermes situées à une distance comprise entre 5 et 20 km de la frontière. De nouvelles explosions ont été signalées à la mi-journée.

Dans un communiqué, le président libanais Michel Sleimane a déploré ces morts et promis une enquête sur leurs circonstances."
Le Figaro du 10/7/2012 :

Trois personnes ont été tuées lorsque des obus syriens se sont abattus aujourd'hui sur des villages du nord du Liban, a-t-on appris auprès des habitants.

Un Libanais a été tué dans les bombardements et deux Syriens résidant au Liban ont péri lorsqu'ils ont été renversés par une voiture qui quittait à grande vitesse une des zones bombardées, selon les habitants.

Les tirs, qui ont éclaté dans la nuit de lundi à mardi, ont duré cinq heures. Un correspondant de Reuters a fait état d'au moins cinq immeubles endommagés par les obus dans la ville frontalière de Wadi Khaled.

De nombreux habitants vivant près de la frontière avec la Syrie ont fui leur domicile pour venir se réfugier à Tripoli, selon les habitants.

Il s'agit de la deuxième attaque meurtrière en trois jours au Liban. Trois personnes ont été tuées ce week-end dans des bombardements en provenance de Syrie.




L'Orient le Jour du 13/7/2012 relate la nouvelle vague de tirs des chars syriens sur des villages frontaliers libanais :

Les troupes syriennes ont tiré de nouveau jeudi des dizaines d’obus sur des régions frontalières situées dans le nord et l’est du pays, blessant trois enfants, à Toufayl, dans l’Anti-Liban, et provoquant d’importants dommages matériels dans les demeures vétustes des localités visées.
....

...Cette fusillade, au cours de laquelle un homme a été blessé au Liban, a été suivie d’un « violent bombardement » de Dbabiyeh par les troupes syriennes, a ajouté ce responsable, affirmant qu’environ 50 obus étaient tombés sur et autour du village.

Des obus sont aussi tombés sur Noura, ainsi que dans le périmètre des villages de Doussé et de Kouachra.
Dans l’est du pays, l’armée syrienne a tiré deux obus après un accrochage avec des combattants de l’ASL, près de Toufayl, qui se situe, rappelle-t-on, dans une enclave à la frontière avec la Syrie. Trois enfants âgés entre 3 et 11 ans, Ahmad, Mohammad et leur sœur Tasnime Chahine, ont été blessés par l’effondrement du toit de leur demeure, atteinte de plein fouet par un obus de char.

Une autre demeure, appartenant à Badr Dekko, a été également touchée, selon Mansour Chahine, qui a invité les autorités à dépêcher des équipes de secouristes au village pour s’enquérir des besoins des habitants.

La réunion des députés du Akkar a déclaré : « les bombardements réguliers des villages frontaliers, les victimes, la frayeur de la population, les propriétés endommagées n’ont pas réussi à pousser le gouvernement à réagir rapidement pour déployer l’armée à la frontière ».

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