Rechercher dans ce blog

samedi 30 juin 2012

UN Watch : il faut exclure les despotes des organes des droits de l'Homme de l'ONU

UN Watch, Note d'information 

Numéro 368
DANS CETTE ÉDITION :

• Aujourd'hui : un ex-prisonnier politique confrontera le Venezuela au Conseil des droits de l'Homme, s'opposera à l’élection de Chavez


• UN Watch à la réunion plénière : "Expulsez les despotes des organismes des droits de l'Homme de l'ONU"  Réaction de la Chine, de Cuba et de l'Iran : "Effacez les remarques de UN Watch's du compte rendu" 


• Une victime d'Assad : Mon rêve d'une Syrie meilleure est devenu un cauchemar



 ________________________________


Condamné pour des violations des droits de l'Homme, le Venezuela siégera au Conseil des droits de l'Homme de l'ONU
Ils passent à l'attaque : Eligio Cedeno, exilé Venezuelien, Hillel Neuer, directeur de UN Watch, Thor Halvorssen, président de Human Rights Foundation, en route vers le siège européen de l'ONU. Ils veulent empêcher l'imminente élection d'Hugo Chavez au Conseil des Droits de l'Homme, l'organisme suprême de l'ONU sur cette question. Genève, 27 Juin 2012.


GENÈVE, 28 Juin - Cet après-midi, dans un débat en séance plénière du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU, UN Watch introduira l'homme le plus recherché du Venezuela - Eligio Cedeno, banquier et ancien prisonnier politique, échappé des griffes de Hugo Chavez - pour qu'il affronte son oppresseur.

Ce cas célèbre a déjà suscité des interviews avec CNN, EFE, l'agence d'information espagnole EFE, l'Agence France Presse et le National Post du Canada.




 Par Joshua Rapp Learn, 28 Juin 2012
Après presque trois ans d'incarcération (selon lui pour des motifs politiques) d'Eligio Cedeno, président d'une banque vénézuélienne, des experts en droits de l'Homme de l'ONU ont condamné sa peine. Genève 27 juin 2012 
Les trois rapporteurs de l'ONU ont également critiqué l'arrestation et l'emprisonnement du juge, Maria Lourdes Afiuni, qui a ordonné la libération de M. Cedeno. Ils affirment que cette punition pour avoir fait son travail, a créé un "climat de peur."

Ces deux cas ont également été examinés par le Conseil des Nations Unies des droits de l'Homme, la même institution que le Venezuela - accusé de nombreuses violations des droits de l'homme - devrait bientôt intégrer en dépit des protestations. Jeudi, le gouvernement d'Hugo Chavez sera couvert de honte lorsque M. Cedeno comparaîtra devant le Conseil des droits de l'Homme à Genève pour demander "comment peuvent-ils élire un pays qui ne respecte pas leurs décisions."

Il a dit qu'il ne veut que témoigner de son histoire - "Je suis une simple et humble victime du gouvernement" - de sorte que le conseil puisse prendre une décision appropriée. Plus

                                           ________________________________


UN Watch à la séance plénière : "Excluez les despotes des organes des droits de l'Homme de l'ONU" 
Chine, Cuba et l'Iran : "Supprimez les remarques de UN Watch du compte-rendu".

UN Watch a témoigné hier à la séance plénière du Conseil des droits de l'homme : 

"Aux tyrans et dictateurs qui subsistent dans le monde entier. Eux qui violent systématiquement les droits de leurs peuples, nous les avertissons : Votre temps est fini. Le Monde ne tolérera plus vos arguments spécieux pour justifier des politiques et des pratiques d'abus et de répression, au nom de soi-disant exceptions  à l'universalité des droits fondamentaux de l'Homme. Nous rejetons sans équivoque ces arguments malhonnêtes, conçus dans l'intérêt des despotes, pas dans l’intérêt ni dans l’esprit de leur peuples. "

 "Nous affirmons que le texte de la Déclaration universelle des droits de l'Homme, adoptée le 10 Décembre 1948 par l'Assemblée générale, est toujours valide pour toutes les sociétés, et pour toutes les époques. Le discours des tyrans est réfuté par les cris des prisonniers, qui, depuis les cachots de la Birmanie, la Chine, Cuba, l'Iran, la Corée du Nord, le Pakistan, le Tibet, le Vietnam, le Zimbabwe, et ailleurs, réclament la justice et la liberté sur la base de ces lois universelle et de ces vérités éternelles ».

"Nous demandons à l'Organisation des Nations Unies de continuer sur la voie de la réforme. Elle passe aussi par la suspension de la Chine, Cuba, la Russie et l'Arabie saoudite du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU ;  le retrait de l'Iran de la Commission sur la condition féminine, et par l'expulsion de l'Arabie saoudite du Conseil d'administration d'ONU-Femmes ... "


Réactions: la Chine, Cuba, l'Iran demandent la suppression des remarques de UN Watch ; Les États-Unis défendent UN Watch 

La Chine : UN Watch "viole grossièrement les affaires intérieures et la souveraineté des États membres de l'Organisation des Nations Unies." De telles ONG ne sont pas du tout qualifiées pour commenter ou pour critiquer l'éligibilité des membres de l'Organisation des Nations Unies ou des membres du Conseil."

Cuba : les remarques de UN Watch "ne devraient pas apparaître dans le débat général, car sa déclaration n'a rien à voir avec ce dont nous discutons maintenant. Il ne traite pas vraiment des questions dont nous discutons aujourd'hui dans notre débat, mais cette ONG a été autorisée à finir [son discours], malgré le fait que j'ai levé mon drapeau, parce que je voulais exposer mon point de vue puis, lorsque cette déclaration a été faite ... J'espère que notre position sera dûment affirmée sur le sujet. Je pense que [la déclaration de UN Watch] n'entre pas dans le débat d'aujourd'hui. "


République islamique d'Iran : "Je voudrais attirer votre attention, Monsieur le Vice-Président, que cette ONG parle en dehors de l'ordre du jour du débat général sur l'item n°3."


Les États-Unis d'Amérique : "Nous croyons fermement que les ONG doivent être autorisées à prendre la parole devant le conseil [Bien que] nous puissions être en désaccord de temps en temps sur le contenu de leurs déclarations, notre point de vue est qu'il est essentiel que la voix de la société civile se fasse entendre ici dans une atmosphère de libre expression. Sans aborder le fond de la déclaration de l'orateur, nous sommes d'avis que ce que nous avons entendu de l'intervention est en effet en rapport avec l'ordre du jour du débat général sur l'item n°3. Donc, nous aimerions nous assurer que ma déclaration figure aussi dans le compte rendu sur ce sujet."


Note de l’Éditeur : UN Watch est reconnaissant aux États-Unis et à toutes les autres démocraties qui défendent, au sein de l'ONU,  la liberté d'expression des organisations des droits de l'Homme.

                                       _________________________________

Une victime témoigne : Mon rêve d'une Syrie meilleure est devenu un cauchemar 



Hier, au débat à l'ONU sur la Syrie n'a figuré qu'une seule victime de la Syrie. Elle s’exprimait au nom de UN Watch. Extrait du discours de Ahed Alehndi, exilé syrien, devant le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU, lors du débat du 27 juin 201 2: 

Cette assemblée vient d'entendre un syrien - un représentant du gouvernement du président Assad - dire que son pays protège les droits de l'homme. Je suis ici aujourd'hui, je parle au nom de UN Watch, pour que le monde entende un autre syrien qui a été arrêté et torturé par ce gouvernement. Mon nom est Ahed Alhendi, et je suis un militant syrien des droits de l'homme et blogueur ... 

Mon peuple continue à être décimé. Les mots ne suffisent plus. Espérer qu'Assad devienne un "réformateur" n'est plus tenable.

Je vous le demande :

  • L'Organisation des Nations Unies n'a-t-elle pas été créée pour empêcher les génocides et d'autres massacres?


  • L'Organisation des Nations Unies n'a-t-elle pas été créée pour protéger le plus fondamental des droits de l'Homme, tel que le droit à la vie ?


  • Pourquoi les Nations-Unies permettent-elles à un gouvernement de massacrer son propre peuple en plein jour ?


  • Quelle était l'idée de l'Organisation des Nations-Unies en élisant la Syrie au comité des droits de l'Homme de l'UNESCO ?


Madame la Présidente, pendant que  nous sommes assis ici, à Genève, en Syrie des hommes, des femmes et des enfants sont tués. Si nous n'agissons pas maintenant, pour beaucoup d'entre eux, il sera trop tard.

Madame la Présidente, merci.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire