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mercredi 30 mai 2012

Persécution des homosexuels au Liban

Dans ce pays, pourtant réputé libre, l'homosexualité est un délit pénal et la loi autorise des examens dégradants sur toute personne suspectée de ce crime.

Il est de pratique, dans les casernes, de faire subir un examen anal ou gynécologique aux personnes suspectées d’homosexualité (réprimée par l’article 534 du code pénal) ou de prostitution. Si cet examen a un intérêt probatoire dans les cas de viol, il est extrapolé arbitrairement aux cas de rapports sexuels librement consentis. Quiconque est suspecté de « débauche » peut donc être arrêté et soumis, de force, à la loupe d’un médecin légiste, parfois brutal, qui tente de repérer, entre les rougeurs, les déviations minimes, les orifices élargis, la trace d’un acte sexuel condamnable.
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Exemple :
"Trois jeunes hommes jouent aux cartes près de la demeure d’un leader politique. Suspectés d’espionnage, ils sont arrêtés par des agents de l’ordre. L’interrogatoire révèle qu’ils n’ont rien à voir avec la politique. Toutefois, les traits fins de l’un des trois nourrissent, dans l’intime conviction des officiers, une suspicion d’homosexualité. Sur la base de ce seul constat, les jeunes hommes sont transférés à la caserne des FSI, dite de Hobeiche, à Hamra (connue pour réprimer les atteintes aux bonnes mœurs). L’officier en charge décide de leur faire subir un examen médical anal. Pour cela, il sollicite l’autorisation du procureur général, qu’il finit par obtenir – mais sur quelle base ?... Le médecin légiste ne pouvant se rendre à la caserne en soirée pour examiner les trois détenus, ces derniers passent la nuit en prison. Le lendemain, ils sont brutalement approchés par le médecin qui les somme de se déshabiller, de s’accroupir et de contracter leurs muscles postérieurs". 

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