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samedi 5 mai 2012

Hors Sujet : Humour British sur le politiquement correct

Côtoyer virtuellement des psychopathes devient déprimant. Voici pour se changer les idées un excellent pastiche sur les maux de notre époque si éclairée.



Amiral Nelson : "Donnez le signal, Hardy."

Hardy : "Aye, aye sir."

Nelson : "Tiens, ce n'est pas ce que j'ai dicté au porte-drapeaux. Que signifie ceci ?"

Hardy : "Pardon monsieur ?"

Nelson (lit à haute voix) : "L'Angleterre attend de chaque personne de faire son devoir, sans distinction de race, de sexe, d'orientation sexuelle, de convictions religieuses ou d'invalidité". – Quel est ce charabia pour l'amour de Dieu ?"

Hardy : "La politique Amirauté, je le crains, monsieur. Dorénavant, nous sommes un employeur appliquant l'égalité des chances. Nous avons eu toutes les peines du monde pour que le mot "Angleterre" obtienne l'autorisation des censeurs, sous peine d'être considérés comme des racistes."

Nelson : "Balivernes, Hardy. Passez-moi ma pipe et le tabac."

Hardy : "Désolé monsieur. Tous les navires de guerre ont été déclarés des espaces de travail non-fumeurs."

Nelson : "Dans ce cas, distribuez les rations de rhum. Galvanisons les hommes avant la bataille."

Hardy : "La ration de rhum a été abolie, Monsieur. C'est dans le cadre de la lutte contre l'alcoolisation brutale".

Nelson : "Grands Dieux, Hardy. Je suppose que nous ferions mieux de passer à autre chose. En avant toute". 

Hardy : "Je pense que vous réaliserez que la vitesse est limitée à 4 noeuds sur cette étendue d'eau."

Nelson : "Peste! Nous sommes au bord de la plus grande bataille maritime de l'histoire. Nous devons avancer avec toute la diligence possible. Rapport de la hune, s'il vous plaît."

Hardy : "Ce ne sera pas possible, monsieur."

Nelson : "Quoi ?!?"

Hardy : "La commission d'hygiène et de sécurité a interdit le poste de vigie, monsieur. Il n'y a pas de harnais, et ils ont dit que des échelles de corde ne répondent pas aux règlements. Ils ne laisseront personne aller là-haut avant que les échafaudages ne soient érigés."

Nelson : "Alors, appelez le charpentier du navire sans délai, Hardy."

Hardy : "Il est occupé à découper un accès pour les fauteuils roulants sur le pont avant."

Nelson : "Un accès aux fauteuils roulants ? Je n'ai jamais rien entendu d'aussi absurde."

Hardy : "La commission d'hygiène et de sécurité nouvelle, monsieur. Nous devons offrir  un environnement sans obstacle pour les personnes de mobilité différente."

Nelson : "Mobilité différente? Je n'ai qu'un seul bras et un seul oeil et je refuse ne serait-ce que d'entendre cette expression. Je n'ai pas atteint le rang d'amiral en jouant la carte de l'invalidité."

Hardy: "En fait, monsieur, vous l'avez fait. La Royal Navy est sous-représenté dans les domaines de la déficience visuelle et déficience des membre."

Nelson: "Quoi encore? Donnez-moi toutes les voiles. Les embruns salés nous attendent."

Hardy : "Deux autres problèmes, là aussi, monsieur... La comission d'hygiène et de sécurité ne laissera pas aller l'équipage jusqu'à la timonerie, sans casques. Et ils ne veulent pas que quiconque inhale trop de sel - n'avez-vous pas vu les annonces ?"

Nelson : "Je n'ai jamais entendu une telle infamie. Sortez les canons et dites aux hommes de se tenir prêt à engager l'ennemi."

Hardy : "Les hommes sont un peu inquiets de tirer sur quiconque, amiral."

Nelson : "Quoi? C'est une mutinerie !"

Hardy : "Ce n'est pas cela, monsieur. C'est juste qu'ils ont peur d'être accusés de meurtre s'il advient qu'ils tuent quelqu'un. Il y a deux juristes à bord, et ils regardent tout le monde comme des faucons. "

Nelson : "Comment allons-nous couler les Frenchies et les Espagnols alors ?"

Hardy : "En fait, nous n'avons pas à le faire, monsieur"

Nelson : "Non ?"

Hardy : "Non, monsieur. Les Français et les Espagnols sont maintenat nos partenaires européens. Et selon la Politique commune de la pêche, nous ne devrions même pas être dans cette zone maritime. Nous pourrions tomber sous le coup d'une demande d'indemnisation."

Nelson : "Mais vous devez haïr un Français autant que le diable !"

Hardy : "Je ne laisserai pas le coordinateur pour la diversité du navire vous entendre dire ceci. Il ferait un  rapport disciplinaire. "

Nelson : "Vous devez considérer que tout homme qui parle mal de votre roi est un ennemi."

Hardy : "Non, pas plus, monsieur.  En cette ère multiculturelle, nous devons inclure tout le monde. Maintenant, mettez votre veste en kevlar, c'est le règlement. Elle pourrait vous sauver la vie. "

Nelson : "Ne me dites pas - La comission d'hygiène et de la sécurité au travail. Que sont devenus le rhum, la sodomie et le fouet ? "

Hardy : "Comme je l'ai expliqué, monsieur, le rhum n'est pas au menu ! Et il y a une interdiction des châtiments corporels."

Nelson : "Qu'en est-il de la sodomie ?"

Hardy : "Je crois qu'elle est légale maintenant, monsieur."

Nelson : "Dans ce cas ................... Embrassez-moi, Hardy."

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