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mercredi 8 février 2012

C'est grâce à la Grande Bretagne qu’Israël a gagné la guerre de 1948 ! Vraiment ?

Voici des faits de 1946 démontrant l'immense sympathie des Britanniques pour les juifs en général et les sionistes en particulier:


C'est l'extrait d'un article du livre "50 idées reçues sur la Shoah" qui paraîtra en avril prochain de Marc-André Charguéraud (Genève 2012) (via Lessakelle où l'extrait est plus conséquent et complété par des photos)

Les camps de détention de Chypre ont été ouverts en août 1946.  
(Il s'agit des camps de SURVIVANTS DE LA SHOAH) 
52 000 Juifs y seront internés.
Cabanes Nissen - Larchmond Gazette

Les Britanniques les considèrent comme des prisonniers de guerre. Les conditions de vie dans ces camps sont très difficiles.







Près de Famagouste, cinq camps de tentes de l’armée peuvent recevoir 12 000 personnes.










A vingt kilomètres de là, dans les collines se trouvent d’autres camps composés de huttes en tôle ondulée, dites cabanes Nissen, pouvant abriter 14 000 internés.
Double barrière électrifiée
wikipedia
[Les camps sont entourés par une double barrière électrifiée et des barbelés, des miradors et des gardes britanniques qui avaient pour ordre d'abattre toute personne qui essaierait de fuir, décrit Sam Schulman


Les camps sont construits par des prisonniers de guerre allemands (d'Afrique du Nord) 
sur le modèle des camps de concentration allemands ! 

Les juifs sont devenus enragés quand ils ont vu les allemands. 

L'argent pour la construction venait des impôts des juifs de Palestine !
10 personnes par tente et 18 personnes par hutte de Nissen. Nathan Morley, Cyprus Mail, Garry Grumpert ]
Ces camps sont vite saturés et les nouveaux arrivants sont entassés. Dans un même logement des familles et des personnes seules vivent dans la promiscuité. Il n’y a ni cloisons, ni électricité, ni meubles sauf des lits. La nourriture insuffisante est de mauvaise qualité. Tout fait défaut : vêtements, chaussures, médicaments... Même l’eau manque et particulièrement pendant les mois d’été les conditions sanitaires se détériorent et infections et maladies de peaux prolifèrent. Privés de liberté, les détenus souffrent de leur oisiveté forcée. Certains regrettent les camps de Personnes déplacées en Allemagne où ils pouvaient sortir et même travailler à l’extérieur. Ils ne sont pourtant que quelques-uns à demander le retour en Allemagne. S’ajoute un sentiment de frustration, lorsqu’ils constatent les meilleurs traitements reçus par des prisonniers de guerre allemands de camps d’internement voisins. Ils ont pour tout éclairage des lampes à essence alors que les allemands vaincus sont reliés au réseau électrique.

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