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jeudi 8 décembre 2011

L'appartheid anti-israélien des pays arabes est adopté en France au salon littéraire des Écritures méditerranéennes.

Libération

Voici un résumé vidéo l'exclusion de l'écrivain israélien, Moshé Sakal,
est évoquée à la 7ème  minute.



Le troisième salon littéraire des Écritures méditerranéennes (Ecrimed) conviait à Marseille une quinzaine d’auteurs de chacun des pays invités, y compris, comme les années précédentes, un Israélien. Sous le signe, cette année, écrit Pierre Assouline, directeur littéraire du Salon, du "vent de liberté qui souffle sur le monde arabe".

"C'est la première fois qu’un Palestinien, un poète très radical de Jérusalem, Marjwan Darwish, accepte de venir, tous les autres avaient refusé tant qu’un Israélien participait à ces Rencontres", explique Assouline. "Par erreur, ajoute-t-il, l’Israélien a été programmé à la table ronde sur le printemps arabe".

Contact. La veille de la rencontre, les participants arabes à cette table ronde annoncent à Assouline qu'ils ne s’assiéront pas à côté d'un Israélien à la même tribune. L’Égyptien, parce que les institutions culturelles de son pays boycottent Israël. Le Libanais, car la loi interdit tout contact avec Israël. Et le Palestinien parce qu’il ne veut pas discuter avec l’occupant. Mais le dîner est convivial et les participants n’hésitent pas à parler avec Moshe Sakal, le jeune écrivain israélien.

Le lendemain, Sakal est exclu de la tribune, mais présent dans la salle. Pierre Assouline ouvre le débat : "J’informe le public que trois écrivains ont refusé que l’auteur israélien participe à cette table ronde, et je passe la parole à chacun d’eux pour qu’il s'explique". La moitié de la salle applaudit, l'autre hurle. A la tribune, le directeur du Point, Franz-Olivier Giesbert, et l’écrivain marocain Tahar Ben Jelloun dénoncent fermement la "stupidité" du boycott et prônent le dialogue. Plus surprenant, un autre intervenant à la tribune, Kamel Ben Hameda, auteur libyen, se joint à eux pour expliquer, lui aussi, qu’il est contre le boycott, et qu’il faut parler aux Israéliens.

Micros. Le débat reprend sur le printemps arabe. A la fin, le micro est donné à la salle ; Assouline le passe alors à Moshe Sakal, qui va pouvoir expliquer qui il est, et qu’il ne représente pas le gouvernement israélien, engageant un dialogue avec la salle. Plus tard Sakal - d'origine syrienne et égyptienne - racontera son expérience au journal Haaretz, face à une salle très agitée mais qui finit par l’écouter : "J’ai dit que ce qui m’a choqué, c’est que les écrivains n’essayaient pas de savoir qui j’étais ni ce que je pensais".



Ah bon ? Sakal n'aurait pas été choqué si un écrivain israélien de droite, représentant le gouvernement israélien,  avait été exclu ?

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