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mercredi 3 juillet 2013

Les juifs ont orchestré les manifestations en Turquie

L'antisémitisme imprègne le moyen orient. Dans tous les pays, toutes les classes sociales, toutes les conviction politiques ou religieuses sont touchées. D'habitude ils le masquent derrière le paravent de l'antisionisme "mondial" : "les médias" , "la finance mondiale" , "le lobby sioniste".
Cette fois un dirigeant turc , le vice premier ministre , a accusé clairement un complot juif d'être responsable des manifestations en Turquie.

Le Journal libanais l'Orient le Jour est , à ma connaissance, le seul journal francophone de grande diffusion à alerter sur cette expression d'antisémitisme crû.

Le vice-Premier ministre turc Besir Atalay a accusé la "diaspora juive" d'avoir participé à l'organisation des manifestations contre le régime islamo-conservateur turc, a rapporté mardi la presse turque.
"Les incidents du parc Gezi (à Istanbul) (...) ont été orchestrés par la diaspora juive, qui a été active dans cet événement", a dit M. Atalay cité par le quotidien Hürriyet.
M. Atalay a également mis en cause la presse internationale et des "forces étrangères", dont il n'a pas détaillé la composition, pour avoir participé à la "déstabilisation" de la Turquie lors de la fronde qui a secoué pendant plus de trois semaines la Turquie.

"La Turquie n'est plus ce qu'elle était auparavant", a-t-il toutefois souligné, "tout le monde est au courant de ce qui se passe".

Ces dernières semaines, le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan a, lui, pointé du doigt la responsabilité d'un "lobby financier" ou d'un "lobby des taux d'intérêt", accusé d'avoir tiré profit de la contestation en Turquie, un pays émergent et une destination importante des capitaux étrangers.

Plus de 2,5 millions de personnes sont descendues dans la rue dans près de 80 villes du pays pendant les trois semaines qui ont suivi le 31 mai, selon des estimations de la police révélées dans la presse.
Ces manifestations dirigées contre M. Erdogan, accusé de dérive autoritaire et de vouloir "islamiser" la société turque, ont coûté la vie à quatre personnes --trois manifestants et un policier-- et en ont blessé près de 8.000 autres, selon l'Association des médecins.
Le vice premier ministre a nié avoir tenu ces propos, les caméras prouvent le contraire :

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