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vendredi 5 avril 2013

Palestine, se moquer du président vaut 1 an de prison ferme


Les lois dans les territoires sous contrôle de l'Autorité Palestinienne sont celles de la Jordanie.
Une des lois rend criminelle la critique du gouvernement, elle est appliquée :
MAAN traduit par actuwiki 
Un tribunal de Naplouse vient de condamner à un an de prison un jeune homme pour avoir critiqué le « gouvernement », et notamment Mahmoud Abbas, sur Facebook.
Anas Saad Awwad, 26 ans, du village d’Awarta, a fait appel de ce jugement, qualifié d’insulte aux libertés publiques par Khalil Assaf, directeur du comité des libertés publiques.
Rima al-Sayyed, l’avocate d’Anas a indiqué que son client avait publié une photo de Mahmoud Abbas portant une chemise du Real Madrid, portant la mention « Un nouveau tireur ».
 En 2012, trois Palestiniens au moins ont été emprisonnés pour avoir critiqué l’Autorité Palestinienne sur des réseaux sociaux. 


Mahmoud Abbas a gracié un journaliste condamné grâce à cette même loi. Voici un extrait du communiqué de Repoters Sans Frontières:

 Reporters sans frontières exprime son soulagement à propos de la décision du président palestinien Mahmoud Abbas de grâcier le journaliste Mamdouh Hamamreh. Quelques heures plus tôt ce, le tribunal d’appel de Bethléem avait condamné ce dernier à un an de prison ferme pour “insulte à la personne du Président palestinien Mahmoud Abbas” et “publication d’informations haineuses”. Placé en détention à l’issue du verdict de la cour, le correspondant à Bethléem de la chaîne satellitaire palestinienne Al-Quds, proche du Hamas, est toujours détenu au poste de police de Bethléem. Il devrait être libéré le 31 mars, le temps de régler des détails administratifs, a déclaré à Reporters sans frontières un parent du journaliste.
“La grâce de Mamdouh Hamamreh par le chef de l’Etat est une bonne chose. Mais elle reste le fait du prince. Un citoyen palestinien peut encore être condamné à une peine de prison ferme pour “insulte à la personne du Président palestinien Mahmoud Abbas”. Nous demandons une réforme de la loi, afin que de telles condamnations ne puissent pas être prononcées à l’avenir contre des citoyens et des acteurs de l’information”, a déclaré Reporters sans frontières.

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