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lundi 6 septembre 2010

Selon HRW , l'ONG pour les droits de l'homme, Assad continue de fouler les droits de l'homme en Syrie comme son père.

« Une décennie perdue : Les droits humains en Syrie pendant les dix premières années de Bachar el-Assad au pouvoir »

Est un rapport sévère qui analyse la situation des droits humains sous Bachar el-Assad dans cinq domaines principaux : la répression des activismes politiques et des mouvements de défense des droits humains, les restrictions imposées à la liberté d'expression, la torture, le traitement des Kurdes et les disparitions forcées. Le verdict est sombre.

« Que le président el-Assad soit un dirigeant qui aurait souhaité entamer des réformes mais en a été empêché par une vieille garde bien établie, ou qu'il ne soit qu'un dirigeant arabe de plus qui reste sourd aux critiques, le résultat est le même pour le peuple syrien : aucune liberté, aucun droit, », a déclaré Sarah Leah Whitson, directrice de Human Rights Watch au Moyen-Orient. « Après 10 ans d'exercice du pouvoir, il s'avère qu'el-Assad n'a pratiquement rien fait pour améliorer la situation des droits humains dans son pays. »

Lors de son discours d'investiture, le 17 juillet 2000, el-Assad avait évoqué la nécessité d'une « réflexion créative », d'une « transparence » et de « démocratie ». Cependant, la période de tolérance qui a suivi son accession au pouvoir a été de courte durée, et les prisons syriennes se sont vite à nouveau remplies de prisonniers politiques, de journalistes et d'activistes des droits humains. Parmi les exemples les plus récents, Haytham al-Maleh, 78 ans, et Muhanad al-Hasani, 42 ans, deux avocats syriens grands défenseurs des droits humains, ont été condamnés séparément, ces trois dernières semaines, à trois ans de prison chacun par les tribunaux syriens pour leurs critiques de la situation des droits humains en Syrie.

Les services de sécurité syriens, les redoutables mukhabarat, détiennent des personnes sans mandat d'arrestation et les torturent en totale impunité. Deux ans après que les autorités pénitentiaires et la police militaire ont ouvert le feu pour mettre un terme à une émeute qui s'était déclenchée le 5 juillet 2008 à la prison de Sednaya, les autorités syriennes n'ont toujours pas révélé le sort d'au moins 42 détenus, dont 9 sont présumés morts. La censure, très répandue, s'étend aux sites Internet les plus populaires tels que Facebook, YouTube et Blogger.


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